Il est clair que les opérations de commerce international sont exigeantes au plan des procédures en matière de documents papiers devant être présentés par les clients et leurs banques. Or, dans le sens des évolutions de la société, il est devenu nécessaire simplifier les process et faire gagner du temps aux opérateurs économiques. De ce constat et comme réponse, Société Générale Cameroun propose depuis quelque temps à ses clients la plateforme électronique KOMGO.
Selon la communication officielle de Société Générale, « KOMGO est un outil qui permet de dématérialiser les instructions envoyées à Société Générale Cameroun par ses clients entreprises, en chargeant directement sans plus avoir à se déplacer, les documents nécessaires au traitement des Lettres de crédit et garanties internationales. »
EXPERIMENTATION AU CAMEROUN
La banque Société Générale Cameroun relève qu’elle est devenue la première institution financière d’Afrique subsaharienne en effectuant le 07 avril 2023, « une transaction de Lettre de crédit import depuis KOMGO, à avoir traité une opération de commerce international de façon totalement digitalisée, rapide et sécurisée. »
L’idée a consisté pour la banque à un traitement des Lettres de crédits de ses clients qui est effectué de façon totalement digitalisée et qui devrait changer la procédure notamment dans le cas spécifique des crédits documentaires.
En bout de compte, les usagers, notamment Prometal semblent s’en est félicité au travers d’Ali Karaki, son directeur général adjoint Afrique, qui a expliqué relativement au KOMGO de Société Générale que, « cela va générer de la valeur ajoutée sur notre efficacité en termes d’efficience ».
Rappelons que KOMGO apporte une innovation qui est loin d'être la dernière à l'ère de la technologie blockchain. Comme l'indique David Leboiteux , chez emain, le banquier du Trade Finance, connecté à son smartphone, doit pouvoir suivre à partir de son bureau, la bonne progression des marchandises qu’il finance, valider les autorisations qui déjà authentifiées par les systèmes blockchain, alors que les exportateurs pourront se connecter sur des plateformes spécialisées dans le financement de leur Supply Chain.