Après votre départ de la BVMAC à Douala au Cameroun, Vous venez de lancer un nouveau cabinet spécialisé au Gabon, pouvez-vous le présenter pour nos lecteurs ?
Merci pour l’occasion que vous m’offrez de pouvoir parler de mon cabinet que j’ai en effet mis en place avec des partenaires d’affaires après que je sois parti de la BVMAC. Après 15 ans de pratique de marché financier à la BVMAC dont 11 ans à Libreville et 4 ans à Douala, j’ai décidé fin 2023 de quitter cette entreprise. Mais, toujours passionné des marchés, j’ai lancé un cabinet spécialisé dans le renforcement des capacités dans le domaine. Notre cabinet aura pour mission d’outiller non seulement les acteurs du marché qui voudraient se renforcer mais aussi de potentiels investisseurs et émetteurs ainsi que tout ceci contribuerait à la vulgarisation de la culture boursière.
Votre offre est donc tournée vers le marché financier de la CEMAC mais apparemment pas que ...
En effet, notre cabinet ne se limitera pas qu'à la CEMAC, nous ambitionnons d’étendre nos compétences aussi dans la CEEAC. Et d’ailleurs je peux vous dire que nous avançons déjà dans ce sens et au moment venu vous le saurez.
Vous qui avez une parfaite maîtrise du marché financier sous régional, quelles sont les contraintes du conseil et de l'accompagnement financiers sur le terrain et comment envisager des solutions ?
Pour adresser votre question, je dois indiquer que lors de la création de notre cabinet B&O_CONSULTING SARL, j’avais sollicité et obtenu de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) un partenariat en vue de labéliser nos attestations mais aussi de nous accompagner dans le cadre travailler ensemble sur la formation spécialisée en faveur de ses membres. A ce titre nous avons finalisé le partenariat il ne nous reste qu’à apposer nos signatures. Avoir avec nous le patronat gabonais est un gros coup que nous avons réalisé.
Pour votre nouvelle entreprise, l'on vous a vu avec le patronat gabonais, quels sont les projets dans cette collaboration et au-delà qu'est-ce qu'il faut attendre de votre approche ?
Très bonne question. Je souhaiterai ici avant de répondre directement à votre question dire ma gratitude à l’endroit du patronat gabonais à la tête duquel se trouve le Président Henri Claude OYIMA et qui nous permet de travailler avec les entreprises dans le sens d'une éducation boursière approfondie et d'un approfondissement des atouts et opportunités du marché financier de la CEMAC. Effectivement, comme vous le savez, le Marché financier de la CEMAC n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière malgré qu'il s'impose comme un outil de financement qui finira par s’intégrer dans le quotidien des épargnants et des entreprises de la CEMAC.
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Pour ma part, il est clair que tout passera par la démocratisation de la maitrise de ce moyen de financement par le biais de formations. Dès lors, un cabinet spécialisé comme le nôtre vient à point nommé, sachant que le financement de nos économies n’exploite pas encore ou encore suffisamment les produits que propose le marché financier de la CEMAC. Car, en temps normal, l'on ne devrait plus observer cette forte propension des Etats à solliciter des opérations à l’international ou des entreprises hésiter encore à se servir de ce marché pour leur croissance. En fin de compte, je ne saurais terminer mon propos sans vous réitérer mes remerciements de m’avoir donné l’occasion de parler de notre cabinet qui ambitionne de devenir un pôle d’excellence pour la vulgarisation de la culture boursière par la formation.