Au cours de cette 16 ème session, le Conseil Communautaire de la Concurrence a examiné plusieurs projets d’opérations de concentration économique notifiés à la Commission de la CEMAC. Ces projets concernaient des entreprises souhaitant se conformer aux règles avant de finaliser des alliances stratégiques. Deux secteurs ont été examinés à l’occasion de ces assises : l’outillage et la maintenance industrielle (secteur n’ayant jamais fait l’objet de notifications auparavant), en plus du pétrole. 

SI VOUS VOUS INTERESSEZ A CETTE CERTIFICATION ENREGITREZ-VOUS PAR CE LIEN :  https://forms.gle/FC9req549NitLRua7 

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Dans son allocution de circonstance, MBOGO Ngabo Seli, Commissaire en charge du Marché Commun s’est réjoui de l’appropriation des règles concurrentielles par les différents acteurs de la sous-région : « La pratique du droit de la concurrence semble désormais intégrée durablement dans l’environnement des affaires de la CEMAC. Cette tendance témoigne, dans une certaine mesure, d’une progression dans la promotion de la culture de la concurrence au sein de tous les secteurs économiques de nos États membres. »

Par ailleurs, cette session a été l’occasion, pour le Commissaire du Marché Commun de présenter officiellement Annie Laurence NYAMA ORTIZ, nouvelle Directrice du Commerce et de la Concurrence, à qui revient désormais la mission de concrétiser les ambitions et la vision du Gouvernement de la Commission de la CEMAC au sein de cette direction stratégique.

Le Commissaire a souligné l'importance de la Direction du Commerce et de la Concurrence qui, en collaboration avec les membres du Conseil Communautaire de la Concurrence, est chargée de la mise en œuvre de réformes nécessaires pour un meilleur arrimage des textes  fondamentaux et subséquents, afin de favoriser l'émergence d'entreprises sous-régionales performantes, résilientes, fortes et compétitives. L'objectif étant de préparer ces entreprises à s'engager sereinement dans la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et à tirer parti des accords de partenariats économiques existants et futurs impliquant les États membres de la CEMAC.