A la faveur de cette conférence virtuelle unique en son genre, l’ERSUMA a réuni un panel d’experts venant des marchés financiers africains de l’Ouest, du Sud et de l’Afrique centrale. L’évènement a effectivement rassemblé une expertise transversale comme en témoignent les partenaires de cette rencontre scientifique et professionnelle notamment, la Banque mondiale BIRD-IDA, l’Union monétaire Ouest Africain, le CREPMF, le CRES, la CGF Bourse, LBDO, la COSUMAF, la BVMAC, la BRVM, l’UEMOA.
Prévu à 10 heures GMT, les travaux virtuels ont effectivement débuté à l’heure au bout de l’installation de la salle virtuelle. Après le mot de bienvenu du Pr Mayatta Ndiaye Mbaye directeur de l’ERSUMA, le Dr Edouard Kitio, Magistrat Hors hiérarchie a présenté le programme pédagogique des travaux.
Etalée sur plus de 3 heures de temps, la conférence s’est articulée autour des deux panels prévus. Le premier intitulé « développement des marchés financiers africains : acquis, actions et vision des acteurs » d’une part. Le second panel étant axé d’autre part sur le « développement des marchés financiers africains : quels apport de la réglementation et de la régulation ? ».
Acquis, actions et vision des acteurs du développement du MFA
Le premier panel de la conférence international s’est appuyé sur quatre sous thématiques. D’entrée de jeu, il a été question des actions, de la croissance et de la prévision de croissance de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Afrique de l’Ouest. Présentée par Monsieur Philippe Brizoua, Directeur du Développement du Marché et de la gestion des projets BVRM de l’UEMOA, cette première intervention a déroulé l’histoire de la BRVM depuis ces 20 dernières années, présenté les activités de 2020 tout en en exposant les perspectives. L’orateur a soulevé le fait que cette bourse devient de plus en plus électronique et cela contribue à renforcer sa performance.
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Le thème du développement de l’activité d’intermédiation boursière en Afrique, précisément le cas de l’Afrique de l’Ouest, a été présenté par Mme Oumou Kalsome Diom, Directeur de Développement Commercial CGF Bourse. L’intervenante, après avoir présenté la BRVM, a relevé sa résilience face à la pandémie de la COVID associant cela à la dématérialisation de cette bourse qui est électronique. Par la suite, Mme Oumou a présenté les différents acteurs du marché financier et s’est appesantie sur l’intermédiation touchant particulièrement les démarcheurs sur les marchés financiers.
Dans une autre occurrence, la croissance du marché financier rwandais en Afrique de l’Est a été présentée par Mme Angélique Kantengwa, Managing Director of BDO Corporate Advisory Rwanda Lld. La panéliste a fait une présentation brève du paysage rwandais tout en exposant les raisons pour lesquelles il est bénéfique d’investir sur le marché financier rwandais.
Les grandes orientations pour le succès du projet de création d’un marché financier en République Démocratique du Congo ont été présentées par M. Mwambu Ramazani, Directeur juridique de la Banque Centrale du Congo (BCC). Ce dernier a présenté le projet de création d’un marché financier en RDC en insistant sur les différentes perspectives.
Apports de la réglementation et de la régulation
Le second panel s’est également articulé autour de trois sous thématiques. D’entrée de jeu, la réforme du droit des sociétés commerciales et développement des marchés financiers de l’espace OHADA a été développé par le Pr Robert Nemedeu de l’Université de Yaoundé II. Après avoir indiqué les raisons de l’attention porté par l’OHADA aux marchés financiers, l’Agrégé des Facultés de Droit a expliqué que, de par ses objectifs tels qu’insérés dans son traité constitutif, l’OHADA était prédisposé à toucher le secteur des marchés financiers. Cela s’est confirmé avec l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales qui régule les sociétés pouvant intervenir sur les marchés financiers notamment les SA tout en présentant les différents instruments financiers : des classiques (actions, obligations) aux subordonnées (obligations convertibles et autres) en passant par les contrats financiers
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Par la suite, il a été question de régulation et de développement du marché financier régional de l’Afrique Centrale. Présentée par Daniel Ebenezer Keuffi, Directeur de la Gestion d’Actifs COSUMAF, l’intervention a d’abord présenté l’état des lieux des marchés financiers de l’Afrique Centrale avant la fusion. Un moment où cohabitaient deux marchés financiers (le régional et celui du Cameroun). L’orateur a par la suite présenté la réglementation depuis la fusion des bourses avec la COSUMAF.
C’est dans la même veine qu’a été abordé la thématique de la régulation et du développement du marché financier régional de l’Afrique de l’Ouest sous la houlette de M. Ripert Bossoukpe Secrétaire Général du CREPMF. L’occasion a été choisie pour présenter le parcours de la BRVM ainsi que les différents contours de la régulation de ce marché.
« Du CREPMF à l’AMP au-delà du changement d’acronyme, quelle régulation pour le marché financier ? ». Sur ce thème, le Pr Abdoulaye Sakho, Directeur de l’institut EDGE a présenté les raisons du changement d’acronyme sans omettre les différents moyens de régulation du marché financier employés par l’AMF.
Au bout des présentations, chaque paneliste a accordé un temps pour les échanges avec les participants via des séries de questions-réponses. La conférence s’est achevée à 14 h 51 min sur une note de synthèse et un mot de remerciements du directeur Général de l’ERSUMA.
Esther Péronne Ngo Nyobe Bayiha