Avec l’aide la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC) et sur financement de la Banque Mondiale, la COBAC mobilise actuellement des experts pour renforcer sa supervision basée sur les risques. Le Secrétariat Général de la COBAC envisage concrètement “de mettre en place deux systèmes distincts de détection précoce des défaillances financières et managériales des établissements de crédit et de micro-finance dans la zone CEMAC“. Ces systèmes sont présentés comme deux outils de suivi permanent de la santé financière des établissements assujettis et qui permettront d’anticiper les défaillances du système bancaire au travers de la prédiction des cotes attribuées à ces derniers.

La supervision du secteur bancaire devra évoluer avec un système reformé d’indicateurs de surveillance et d’alerte, construits à partir des états déclaratifs (états financiers et états prudentiels). De plus, l’outil de notation des établissements de crédit, selon l’approche de la supervision basée sur les risques devra être amélioré.

La supervision du secteur de la microfinance devra s’améliorer à travers un système d’indicateurs de surveillance et d’indicateurs d’alerte eux aussi construits à partir des états déclaratifs (états financiers et états prudentiels) et un outil de notation structuré selon l’approche de la supervision basée sur les risques.

Pour le développement de ce futur outil automatisé de critères de notation et des indicateurs de surveillance, une passerelle est prévue entre les systèmes d’alertes précoces des banques (SYSCO-EC) et des établissements de microfinance (SYSCO-EMF).

DMF