La déclaration a été adoptée par les chefs d'État et de gouvernement africains réunis pour le premier Sommet africain sur le climat (AEC) à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre 2023 climatique africain (AEC) à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre 2023 ; en présence d'autres organisations intergouvernementales, communautés économiques régionales, agences des Nations Unies, secteur privé des Nations Unies, du secteur privé, des organisations de la société civile, des peuples communautés locales, organisations d'agriculteurs, enfants, jeunes, femmes et universitaires. Entre autres, les pays africains viennent s'aligner sur les principes énoncés dans la Convention-cadre des Nations unies sur le changement changement climatique (CCNUCC) et son accord de Paris, à savoir l'équité, les responsabilités communes mais différenciées et les capacités respectives.
Pendant 3 jours au Kenya et comme à l’accoutumé, les promesses ont faites dans les discours. L’ambition était de trouver une approche commune et de formuler des « solutions africaines » aux défis climatiques, devant aboutir à la signature d’une éniè me déclaration dite cette fois-ci « de Nairobi ». Le sommet s’est aussi présenté comme une opportunité pour préparer la COP 28 à Dubaï et d’y apporter les réponses de l’Afrique pour les questions climatiques. Il est donc plus que jamais impératif de s’éloigner des Energies Fossiles (EnF) et des procédés dilatoires comme « le marché du carbone » ; car, ces derniers illusionnent plus qu’ils ne semblent résoudre le problème des Changements Climatiques (CC) dans les pays africains les plus vulnérables. Il serait peut-être plus opportun, d’insister sur le financement des Energies Renouvelables (EnR).
Vraisemblablement, les EnR apparaissent comme l’un des moyens actuels les plus efficaces pour lutter contre les CC. C’est dans le même ordre d’idée que le Secrétaire Général des Nations Unies, M. António Manuel de OLIVEIRA GUTERRES a laissé entendre que l’Afrique pourrait devenir « une super puissance des Energies Renouvelables ». A ce propos, quelques flatteurs engagements ont été renouvelés.
DES ENGAGEMENTS TRÈS ATTENDUS
La Déclaration appelle à l'action. Cela passera ainsi par une réponse globale et systémique à la crise de la dette naissante, en dehors des cadres de défaillance, afin de créer les conditions budgétaires nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne. De même, il faut une accélération des initiatives en cours pour réformer le système financier multilatéral et l'architecture financière mondiale, y compris le projet "Bridget".
De plus, la Déclaration invite les partenaires de développement du Sud et du Nord à aligner et à coordonner leurs ressources techniques et financières destinées à l'Afrique afin de promouvoir une l'utilisation durable des ressources naturelles de l'Afrique pour que le continent progresse vers un développement à faible émission de carbone et contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les dirigeants soutiennent que la réforme du financement multilatéral est nécessaire mais pas suffisante pour fournir le financement climatique dont le monde a besoin pour atteindre 45 % des émissions de gaz à effet de serre. L’ampleur du financement climatique dont le monde a besoin pour atteindre la réduction de 45pour atteindre la réduction de 45 % des émissions de gaz à effet de serre requise pour respecter les accords de Paris 2030.
Enfin, la Déclaration souligne que « nous exhortons les dirigeants mondiaux à se rallier à la proposition d'un régime [mondial] de taxation du carbone incluant une taxe carbone sur le commerce des combustibles fossiles, le transport maritime et l'aviation, qui pourrait être complétée par une taxe mondiale sur les transactions financières (TTF)) afin de fournir un financement dédié, abordable et accessible pour les projets climatiques positifs. Il faut proposer d'établir une nouvelle architecture de financement qui réponde aux besoins de l'Afrique, y compris la restructuration et l'allègement de la dette, y compris l'élaboration d'une nouvelle Charte mondiale du financement du climat par le biais des processus de l'AGNU et de la COP d'ici à 2025.»