Dans sa sortie, le Directeur Général de l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART) Philémon ZO'O ZAME a relevé deux principales causes qui rendent difficiles les communications électroniques mobiles au Cameroun depuis quelque temps : "il ressort à l'issue des contrôles effectués par les équipes de l'ART que cette perturbation est causée par une offre insuffisante en énergie électrique telle que constatée dans leurs réseaux actuels et la difficulté d'approvisionnement des différents sites techniques des opérateurs d'infrastructures passives en carburant, surtout dans nos grandes métropoles, d'une part, et d'autre part, les multiples ruptures des câbles à fibres optiques sur certains segments du réseau national" rapporte le communiqué. Des perturbations liées à l’insuffisance dans l’offre en énergie électrique ainsi qu’aux difficultés d’approvisionnement en carburant, ainsi relevées, concernent tous les opérateurs nationaux de téléphonie mobile MTN Cameroon, ORANGE Cameroun et CAMTEL et leurs abonnés aux réseaux 2G/3G/4G.
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En conséquence, l’ART y apprend-on, a reçu du Gouvernement des instructions pour réaliser un audit opérationnel du réseau national à fibres optiques de CAMTEL : " les premiers résultats de l'audit montrent que cette infrastructure nationale à fibres optiques est dans un état de dégradation continue, et les conditions actuelles de sa maintenance sont à réévaluer " aussi renchérit le communiqué.
Dans les missions à elle assignées par la loi de 2010/013 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, l’agence camerounaise de régulation des télécommunication est chargée de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication; à garantir la protection des consommateurs mais également à sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles. Toute chose qui ne semble pas être effective à date.