Selon les organisateurs, cette deuxième édition vise principalement à promouvoir des échanges entre les parties prenantes sur les enjeux de la digitalisation des paiements pour le secteur financier et les Etats membres de l’UEMOA, les risques liés à l’utilisation des nouvelles technologies financières ainsi que les mesures à mettre en œuvre pour protéger les consommateurs des services financiers. Un benchmark est également prévu sur la question, en vue de partager les meilleures pratiques en la matière. Les réflexions seront menées au siège de la BCEAO à Dakar ainsi que dans ses huit Directions Nationales à travers plusieurs panels de discussions, un forum de haut niveau et une foire de l’inclusion financière.

Droit et inclusion financière

A Dakar, ce 19 novembre 2019, les participants se pencheront sur les mécanismes de protection des usagers des services financiers de l’UEMOA, l’examen du cadre réglementaire existant ainsi que les initiatives récentes. Les réflexions porteront aussi sur les cadres de protection des consommateurs ainsi que l’éducation financière des populations de l’UEMOA.

Concrètement, cette session sur le droit ” servira de creuset d’échange et de partage d’expériences des régulateurs internationaux en matière de protection des consommateurs. Elle permettra d’identifier les mesures nécessaires pour relever les contraintes liées à la protection des consommateurs dans l’UEMOA.Elle abordera également les risques induits par l’utilisation des technologies ainsi que les mécanismes visant à renforcer la protection des consommateurs”.

BCEAO

De même, des ateliers parallèles sur le numérique au service de l’éducation financière des jeunes, des femmes, des agriculteurs et des petites et moyennes entreprises seront organisés. Il est vrai que d’autres panels porteront sur les avancées et perspectives de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UEMOA, les technologies disruptives, notamment les leçons apprises et les approches des régulateurs.

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Notons que les organisateurs attendent plus de 250 personnes provenant des ministères en charge des Finances, des banques, des systèmes financiers décentralisés (SFD), des établissements émetteurs de monnaie électronique (EME), des services postaux, des intermédiaires en opérations de banque, des opérateurs de télécommunication, des Fintech, du GIM-UEMOA, des institutions partenaires, d’organismes internationaux ainsi que de la BCEAO.

DMF