C'est Christian KATENDE, le Président de l'ARPTC qui en a fait la communication à Kinshasa, le 02 mai 2025en ces termes : "Faisant suite au communiqué de presse du 15 mars 2025, l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, ARPTC en sigle, informe l'opinion publique qu'une licence de réseau et services de télécommunications a été attribuée à la société de droit congolais Starlink DRC S.A., conformément à la réglementation en vigueur en matière de télécommunications et des TIC. Starlink est désormais autorisée à opérer en République Démocratique du Congo en tant que fournisseur d'accès à internet, suite à la régularisation de sa situation administrative. Elle procédera au lancement effectif de ses services dans les tout prochains jours."

Cette sortie du régulateur fait effectivement suite à une autre dans laquelle l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) mettait en garde les citoyens contre la vente ou l’utilisation des équipements et services de Starlink dans le pays. Dans un communiqué publié ce 15 mars-là, le régulateur estimait que cela est illégal puisqu’il n’a ni délivré de licence pour les activités de la société américaine ni homologué ses équipements. Les contrevenants s’exposent donc aux sanctions prévues par la loi.

Rappelons que l'expansion de Starlink en Afrique se fait quasiment selon le même schéma ; une commercialisation sans licence, une mise en garde des régulateurs et finalement une mise en conformité. On peut prendre en exemple, le Tchad où le Ministre des Télécommunications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Boukar Michel avait finalement accordé à la branche télécom de SpaceX, Starlink sa licence d’exploitation, toute chose qui a fait l'objet d'un événement marquant l’entrée de l’opérateur satellitaire sur le marché tchadien, avec pour objectif principal d’améliorer l’accès à Internet haut débit dans tout le pays. La signature de cette licence avait d'ailleurs eu lieu en présence de hauts responsables du gouvernement et du secteur des télécommunications, du Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), Haliki Choua Mahamat, et du Directeur Marketing de SpaceX, Ben MacWilliams, avant leur validation par le Ministre en charge du numérique.